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Est-ce que le milieu libertin est véritablement dépourvu de tabous ?

Le domaine du libertinage est célèbre pour son épicurisme inébranlable et sa tolérance sans bornes. Il accueille des personnes de tous horizons, de tous âges et de toutes conditions sociales, explorant une multitude de jeux sexuels et de plaisirs charnels. Toutefois, se conforme-t-il véritablement à l’idée d’un univers dénué de tabous et de limites, comme le suggère souvent l’imagination collective ?

Les femmes présentant une pilosité abondante

Dans le milieu libertin, l’épilation intégrale est de rigueur ! Si cette règle s’applique tant aux parties intimes des femmes qu’à celles des hommes, elle revêt une importance particulière pour ces dames. Pour profiter des caresses et des baisers sans susciter de réaction de dégoût, l’épilation totale est de mise. En outre, il est attendu des libertines qu’elles se débarrassent également des poils sur les jambes et les aisselles. Les poils sont souvent considérés comme rédhibitoires, invoquant des raisons esthétiques et d’hygiène, bien que le premier argument soit subjectif et le second quelque peu fallacieux. Il est possible que les normes sexuelles dictées par l’industrie pornographique jouent également un rôle dans cette dynamique…

Les femmes et leurs règles

Les règles demeurent un sujet tabou à travers le monde, et le milieu libertin ne fait pas exception à cette règle. Le constat est clair : le sang menstruel suscite la honte chez les femmes et l’appréhension chez les hommes. Une fois de plus, c’est l’hygiène qui est mise en avant, à tort. Il y a également la peur de contracter une infection sexuellement transmissible. Lorsqu’elles ont leurs règles, les femmes évitent souvent de fréquenter les clubs échangistes. Certaines se contentent d’accompagner leur partenaire sans participer, tandis que d’autres se limitent à des activités comme la fellation.

Les femmes enceintes

Il est communément admis que les hormones de grossesse augmentent le désir sexuel, pourtant les femmes enceintes sont souvent absentes des soirées libertines. La maternité demeure un sujet tabou dans ce milieu, évoquant l’intimité, la tendresse, l’amour et la fragilité. Ces préoccupations liées au bien-être du bébé et de la mère ne correspondent généralement pas à l’ambiance des soirées libertines. Les hommes peuvent souvent ressentir un malaise en imaginant la figure maternelle derrière celle de la libertine. Freud aurait sans doute beaucoup à dire sur cette dynamique…

Le côte-à-côtisme et le mélangisme

Le côte-à-côtisme implique de partager l’espace avec un couple ou un groupe de libertins en plein ébat sexuel, tout en restant exclusivement avec son partenaire, sans participer physiquement avec les autres. Les adeptes de cette pratique apprécient d’être observés et de regarder, mais ne souhaitent ni toucher ni être touchés par les autres participants. Ils préfèrent maintenir une relation exclusive avec leur partenaire. En revanche, les mélangistes se livrent à des caresses, des fellations et des cunnilingus avec d’autres personnes, tout en réservant la pénétration à leur conjoint.

Les femmes candaulistes

Les rencontres candaulistes sont en vogue à Paris et dans les grandes villes de France ! Le candaulisme, une pratique érotique où un individu observe son partenaire avoir des relations sexuelles avec un autre, gagne en popularité. Dans la plupart des cas, c’est l’homme qui observe sa partenaire prendre du plaisir. Cette tendance s’explique par plusieurs raisons : la rareté des femmes seules dans les clubs libertins, la préférence des couples pour les orgies et l’échangisme, et le tabou entourant les désirs féminins atypiques. De plus, en offrant son conjoint à une tierce personne, le candauliste exerce une forme de domination. Comme mentionné précédemment, les hommes ont souvent tendance à vouloir garder le contrôle en matière de sexualité !

La bisexualité chez les hommes et les hétéros curieux

Dans les clubs échangistes, il est courant d’observer des femmes s’embrasser, se caresser et se masturber sous les regards admiratifs des hommes présents. Ces scènes de relations lesbiennes ne suscitent généralement aucun sentiment de menace chez les spectateurs masculins. En revanche, les femmes semblent moins réceptives aux interactions homosexuelles entre hommes. Quant aux hommes, certains peuvent craindre de compromettre leur virilité en participant à de telles pratiques. Bien que la sexualité des libertins puisse sembler plus fluide et expressive que celle du grand public, elle reste influencée par les mêmes normes sociales et les mêmes préjugés. En fin de compte, le libertinage demeure fortement ancré dans une vision hétéronormée, même au sein des clubs libertins.

Les transgenres et les travestis

Les transgenres et les travestis sont souvent mal perçus par les libertins, en particulier par les hommes. Leur apparence peut ne pas correspondre aux normes de beauté conventionnelles, ce qui met parfois en question la virilité fragile des individus dominants. Certains pourraient être choqués de découvrir la présence de personnes transgenres ou travesties dans les espaces intimes des clubs libertins, ce qui contribue à maintenir ce sujet comme un tabou dans ce milieu, fortement influencé par les normes hétéronormatives. Pour ceux qui cherchent à rencontrer des personnes transgenres, il est recommandé de participer à des soirées libertines spécifiquement dédiées au transsexualisme et au travestissement.

Les pratiques urophiles et scatophiles

Dans les clubs libertins, la tendance générale est plutôt axée sur l’hygiène. Bien que l’urophilie puisse parfois être pratiquée dans l’intimité, par exemple sous la douche, elle est rarement observée en public. Ce fantasme particulier peut être difficile à assumer pour certains. Toutefois, il est plus fréquent et socialement acceptable de l’explorer lors d’événements sadomasochistes, où être uriné dessus peut être perçu comme une forme excitante d’humiliation sexuelle.

En revanche, la scatophilie demeure un tabou immense dans le milieu libertin, tout comme ailleurs. Les individus qui éprouvent de l’attirance pour le mélange de sexe et de matières fécales sont très peu nombreux. Il est rassurant de savoir que vous ne serez probablement jamais confronté à des scènes de scatophilie dans ces environnements.

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